Seybhon, le guerrier aventureux

Seybhon n'est pas être un être mauvais. Pour autant, indéniablement la violence fait partie de sa personnalité et de sa vie. Impossible d'en être autrement au sein d'une Communauté de Sacrieurs. Les femmes de son peuple, tout comme lui, arborent le même regard dur, les mêmes cicatrices, preuves de leur caractère profondément guerrier.
Fort heureusement, la personnalité du jeune homme ne s'arrête pas à cela. Une fois la couche de sang maculant son corps séchée, l'on découvre en-dessous un homme au caractère doux, aimable et toujours prêt à aider. Son extrême violence ne se déclenche que lorsqu'il se sent lui, ou ses proches en danger. Son mécanisme de défense se met alors aussitôt en route, et l'animal  remplace l'être doué de raison, pour ne plus laisser place qu'à la douleur et la souffrance. Au contraire, dans les moments de raison et de calme, son corps voit diminuer ses marques sur son corps, et ses traits s'adoucissent, montrant aux autres que leur compagnie lui est agréable. Une compagnie généralement féminine, dont il apprécie leur sourire et leurs regards, leur douceur... un Avre de paix et de plaisir dans ce monde de violence.  

De taille et de corpulence moyenne, Seybhon a tout du Sacrieur classique: vêtu traidtionnellement d'un pantalon large découpé sommairement dans divers tissus ou peau d'animaux, c'est le seul vêtement dont il se pare, hormis un bandana lui permettant d'attacher et tenir sa longue chevelure d'un rouge proche du feu, son élément naturel.

Plusieurs tatouages sont disséminés sur une bonne partie de son corps. Ces derniers sont des marques rituelles, tribales, permettant aux membres de son clan de se reconnaître entre eux. Impossible à déchiffrer, on dit qu'ils représentent la douleur infligée à leurs ennemis et ressentie sur eux-mêmes.

Seybhon incarne le guerrier typique, même si comparé à d'autres des siens, il pourrait paraître presque ridicule à leurs côtés. A la force pure, il préfère ainsi l'agilité, conférée par une musculature travaillée pour esquiver, puis porter en retour le coup de grâce.

Son regard, très blanc, intimide très souvent les étrangers, autant qu'il peut fasciner les inconnues bien que sa sauvagerie le rende plutôt timide et que seules les plus aimables parviennent à lui décrocher un véritable sourire.

Le jeune Seybhon a grandi dans un petit village isolé des plaines d'Amakna. Ce dernier n'a jamais manqué de rien. Vivant de manière simple, entouré de ses parents et frères et sœurs, il développa très vite une notion importante pour son peuple: l'entraide. La vie proposée au sein de ces terres n'a en effet rien de paradisiaque: la culture et la pêche font vivre la plus grande partie de la population. Assez sauvages, les gens préfèrent rester entre eux, et commercent le moins possible avec le monde extérieur. En faisant ainsi, ils se protègent des nombreux dangers. Les armées ne viennent pas les importuner, et les monstres les ignorent, préférant aller peupler les nombreux donjons de Bonta ou encore les égouts d'Astrub .

Pour autant, le peuple des Sacrieurs n'a rien de pacifiste. Bien au contraire. Dès sa plus tendre enfance, Seybhon fut initié à l'art des siens. Un art ancestral, passé de génération en génération depuis des siècles. Un art du combat très poussé, dont l'entraînement commence très jeune pour ne jamais véritablement s'achever. Un art occulte, mélange de techniques martiales et d'invocations d'une force intérieure capable d'anéantir tout sur son passage, une fois parfaitement maîtrisée.

Seybhon excella dans cet art, et se trouva bien vite l'un des gardes personnels de l'ambassadeur de sa tribu. En ce sens, il suivit ce dernier lors de tous ses déplacements, lui permettant de quitter un peu ses terres natales, et voyager, découvrir de lointaines contrées, et  faire de nombreuses rencontres enrichissantes...

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