Professeur Elinwë --Terminée!!-

Elinwë est une jeune fécatte, qui a l’air fragile et adorable aux premiers abords, mais qui en réalité, sait clairement défendre ses positions, et même plus. Ainsi, elle peut s’avérer devenir réellement entêtée, et très virulente, sans toutefois tomber dans le vulgaire. Ce caractère « violent » va de pair avec son deuxième gros défaut, qui est son caractère de porkass. En effet, elle sait être très susceptible, et démarre au quart de tour en ce qui concerne la vexation.
Cependant, elle reste toutefois très gentille et serviable, parfois trop. Elle a un véritable cœur d’or avec ses amis, mais aura du mal, malgré toute sa bonne volonté, à les protéger. Bien qu’elle puisse être sérieuse et responsable, elle manque néanmoins beaucoup de confiance en elle. C’est d’ailleurs ce qui lui pose des problèmes quant aux relations sociales qu’elle peut mener. Elle est très timide et hésitante, en plus d’être très innocente sur certains sujets (dont le sexe). De ce fait, elle est facilement influençable (et dévergondable si certains/certaines souhaitent que ce soit ainsi).
Enfin, Elinwë est une passionnée. Férue de sciences et de magie, elle a embrassé la voie de l’enseignement afin d’enseigner ce qu’elle a elle-même appris. Elle est très enjouée quand il s’agit d’expliquer quelque chose, et le fait avec ardeur. Ainsi, la jeune fécatte est une personne très curieuse, et sur tous les sujets, bien qu’elle se soit spécialisée dans l’enseignement de la Magie, des Arts Féca, et de l’Alchimie. Elle aime étaler son savoir ainsi que s’en servir pour aider les gens.
Si vous la trouvez insupportable aux premiers abords, essayez de la connaître, elle est en réalité très adorable et loyale !

Concernant le physique, on a affaire à une jeune fécatte d’1m67, pas très grande, donc. Ses 54kg font d’elle une personne plutôt légère également, ce qui contribue à l’aspect de femme frêle et fragile qu’on lui donne en la croisant, malgré sa silhouette relativement sexy. En effet, la belle féca est relativement svelte, le ventre plat, mais le buste orné d’une charmante poitrine ronde et assez généreuse. En descendant, on remarque un fessier bien rebondi, qui continue sur des jambes élancées et relativement charnues, sans faire dans l’excès, en harmonie avec sa silhouette svelte.
Sa peau est par ailleurs pâle, et très douce, comme de la soie. Ses cheveux bleus azur sont légèrement en bataille mais toujours très doux, mi- longs, avec de fines mèches qui décorent son front pâle et ses frêles oreilles. Son visage est orné de grands yeux couleur cyan, d’un petit né retroussé, et de fines lèvres, légèrement pulpeuses mais surtout brillantes, lui donnant un air irrésistible. Ses lèvres se gorgent souvent de sang quand elle se les mordille, les rougissant, et ainsi la rendant encore plus sensuelle. Quant à ses yeux, ils sont surmontés de larges lunettes rondes, mais qui semblent tout de même relativement fines, sans jurer avec son doux visage.
En dessous de son cou fin, on retrouve sa poitrine et de petites épaules, qui descendent sur ses bras, et sur de jolies mains de scribe, auxquelles d’ajoutent de fin doigts aux ongles manucurés, recouverts d’un vernis bleu-vert. En suivant le ventre plat d’Elinwë, on y voit un pubis tout à fait imberbe, et une jolie fente rose bonbon. La cambrure de ses reins laisse deviner deux fesses parfaitement rebondies. Son bassin laisse avec fluidité descendre sur deux cuisses charnues, sans tomber dans l’excès, harmonisant avec le reste de son corps pour continuer sur de longues jambes, qui s’arrêtent sur de petits pieds fragiles aux ongles vernis, la couleur harmonisant avec celle de ses ongles de mains.
Elinwë est donc une personne à l’hygiène corporelle irréprochable, et qui sait prendre soin d’elle malgré ses obligations de travail.
Concernant ses vêtements, il est possible de la voir avec diverses robes de couleurs variées, ou même des habits plus masculins, mais toujours légers, comme des chemises. Cependant, on la voit le plus souvent avec une tenue traditionnelle féca.

Elinwë n’est pas née Féca. En effet, elle est née d’une famille pauvre, dans une chaumière d’Amakna, proche de la ferme des Inglasse. Ses parents étaient une Eniripsa et un Sacrieur, respectivement de 32 et 35 ans. Ils vivaient au jour le jour, de leurs cultures et de la chasse, avec parfois des difficultés à passer l’hiver. La jeune fécatte que vous connaissez est donc née dans ces circonstances, et, au vu de la situation de la famille, il fut étonnant que la mère ne soit pas morte en couches. La belle Eniripsa donna donc naissance à une enfant athée, une enfant de fermiers.

Cette enfant aux yeux azurs était très curieuse du monde qui l’entoure, et essayait d’aider ses parents à cultiver la terre malgré ses petites forces. Malgré ça, ce qu’elle préférait était les promenades avec ses parents. A la fin de chaque promenade, elle ramenait un tas de trouvailles de ce qu’elle trouvait intéressant. Cependant, ses parents n’eurent pas assez d’argent pour la scolariser. De ce fait, sa mère improvisait alors, chaque jour, des cours, afin de lui apprendre les bases : Lire, écrire, compter. Son père, lui, s’attelait à la tâche pour ramener à manger, et un peu d’argent. Quand Elinwë sut enfin lire et écrire, ses parents la laissèrent parfaire son éducation, pensant que ce serait trop idiot de laisser une telle soif de connaissance abrutie par le travail des champs. La jeune fille passait alors son temps à la bibliothèque.

Un soir, alors qu’elle rentrait de la bibliothèque, le centre-ville fut mis à sac. Les habitations étaient en flammes, les commerces étaient pillés. Les cadavres et le sang jonchaient déjà les rues. La jeune fillette sentit un frisson l’envahir. Elle ne devait pas être au milieu de ce carnage, et elle le savait. Malgré cela, son corps ne l’écoutait pas. Un pas après l’autre, elle avançait dans ce bourbier sanglant. D’un coup, deux roublards la prirent par la taille et l’emmenèrent dans une ruelle voisine pour lui arracher ses vêtements. Leur intention était claire : Violer la jeune Elinwë, et l’égorger après. Celle-ci tremblait, tétanisée. Par chance, un Féca assomma les deux bandits.

- File d’ici, et va prévenir tes parents. Sinon, ils risquent de subir le même sort.

La jeune fille hocha la tête, les larmes aux yeux, avant de filer vers sa maison. Une fois entrée, ses parents regardaient la fumée s’échapper par la fenêtre. Elinwë ne tarda pas à les prévenir, pour éviter qu’eux aussi se fassent massacrer. Ainsi, la famille commença sa longue route d’exil. Quelques heures plus tard, ils contemplèrent du haut d’une colline les flammes qui dévoraient tout ce qu’ils avaient.

Après trois mois d’itinérance, la famille d’Elinwë décida de se poser dans les champs de Cania, près de la capitale blanche, Bonta. Un temps d’adaptation fut nécessaire : Ils eurent un champ un peu plus grand, et les terres étaient plus fertiles qu’à Amakna. Ils étaient donc toujours aussi pauvres, mais les légumes leur permettaient de subvenir à leurs besoins, à eux comme leur fille. Ils étaient donc de paisibles fermiers.

Elinwë, quant à elle, avait, malgré le manque d’argent de sa famille, réussi à parfaire son éducation grâce à la bibliothèque. Elle était devenue brillante en algèbre, en lettres, et en sciences. Ses balades en forêt et en plaines avec ses parents, qui étaient restés une routine, lui permirent de satisfaire sa connaissance du monde qui l’entourait. Elle avait à présent treize ans, et avait réussi à se faire des amis à la bibliothèque. La jeune athée, en plus de se documenter, ramenait beaucoup de livres Féca chez elle. En effet, il était temps pour elle de faire son choix religieux, et malgré la propagande religieuse de ses parents pour leurs religions respectives, la voie d’Elinwë était selon elle toute tracée : Un Féca l’avait sauvée, et cette divinité lui permettrait de protéger ses amis ainsi que sa famille, au cas où un autre incident comme celui d’il y a cinq ans pouvait survenir. Ses parents, bien que légèrement déçus que leur fille chérie n’ait choisi ni Sacrieur ni Eniripsa, respectaient son choix.

Un soir, lorsque la jeune fille revenait de la bibliothèque, elle vit une affiche pour l’Université de Bonta, qui lui permettrait enfin d’arriver à un rang de chercheuse. Ses yeux brillaient, jusqu’à ce qu’elle voit le bas de l’affiche, mentionnant les frais de scolarité : 12.000 Kamas. Ses rêves commencèrent à s’envoler. Ses yeux légèrement paniqués étaient les yeux d’une fille accrochée à son rêve. Ceux-ci défilaient à une vitesse folle pour essayer de trouver un quelconque moyen de gagner de l’argent. Elle remarqua une petite feuille, cachée. Elle se débattit quelques secondes avec les grosses annonces pour extirper le petit feuillet où était marqué :

« Cherche étudiant pour Alchimie : Débutants acceptés »

Elinwë rangea le petit papier dans son sac, et rentra chez elle. Le lendemain, elle accourut à l’adresse mentionnée après sa « journée de cours » habituelle. La porte fit ce petit son de clochette, et une adorable Eniripsa fit son apparition.

« Oh, tu es ici pour l’annonce ? Je pensais que personne ne la verrait…
- O-oui…En quoi…Consiste le travail… ? »

L’Eniripsa à peine plus vieille qu’elle lui expliqua donc les tenants du travail, qui sont de ranger les livres d’alchimie, concocter des potions de base, et autres tâches de débutants. Elinwë prit donc le travail, travail auquel elle prit plaisir à aller chaque soir après ses cours, ses parents ayant accepté après un interrogatoire qu’elle aille travailler pour son rêve. A la fin de son travail, son salaire ne fut que de 6.000 Kamas. Ce soir là, elle ne mangea pas et courrut dans sa chambre pour pleurer, sans savoir quoi faire. Ses parents, soucieux, lui demandèrent son problème, que leur fille leur expliqua. Le couple lui offrit alors ses maigres économies de 8.000 Kamas, en cassant leur tirelire porkass.

Le lendemain, Elinwë partit immédiatement s’inscrire à l’université, réussissant l’examen d’entrée avec brio malgré son jeune âge. Elle fut donc la plus jeune de sa promotion. Son année se passa bien, malgré qu’elle eut du mal à s’adapter à son nouvel environnement au début. En effet, elle dut dormir à l’internat de l’université, et travailler plus dur qu’à la bibliothèque. Le travail lui fit travailler les yeux de manière excessive, la rendant myope. De ce fait, elle portait à présent de larges lunettes rondes, bien que fines, pour lire ou étudier.

A la fin de son année, plus exactement à son quatorzième anniversaire, Elinwë devint une véritable Féca, subissant les rites du temple. Avec les 2.000 Kamas restant, elle acheta un bâton Féca qu’elle a encore aujourd’hui, qui lui est d’une grande valeur sentimentale.

Elinwë avait à présent 18 ans, et entrait à sa dernière année d’université afin de devenir professeure. L’hiver était difficile pour tout le monde, et l’année était particulièrement difficile également, l’examen étant très sélectif. Il était fréquent que certains, malades et donc ayant ratés des cours, se retrouvent avec des notes de cours falsifiés, afin que ceux-ci échouent lamentablement à l’examen.

La famille de la jeune fécatte était également en problème. L’hiver particulièrement rude avait rendu les terres stériles, leur infligeant donc une dure famille. La mère eniripsa tomba alors gravement malade. Lorsqu’Elinwë fut informée, celle-ci fut abattue par la nouvelle, hésitant à abandonner les cours pour aider sa mère. Furieux de cette nouvelle, le père gifla Elinwë, cette décision étant jugée stupide par celui-ci. L’étudiante n’eut alors aucun autre choix que de finir sa thèse.

Cette thèse traitait des réactions élémentales entre les éléments, et sur la réaction du Wakfu et de la Stasis avec ceux-ci. Cela poussait donc parfois Elinwë à mener des expériences dangereuses, ce qui la fit tomber malade. En effet, la Stasis avait gravement déterioré sa condition, et elle fut forcée de rester alitée pendant deux semaines. Malgré ça, elle continuait à travailler et à écrire sa thèse. Finalement, sa thèse fut concluante, et elle réussit ses examens finaux en étant première du classement. Cependant, ce qui la surprit réellement, ce fut ce qui accompagnait le diplôme : 400.000 Kamas de bourse. Elinwë, après avoir encadré son diplôme, passa le restant de sa soirée à faire des comptes. C’est ainsi qu’elle décida que faire de tout cet argent.

Elle décida, en premier lieu, de remercier ceux qui lui ont permis d’accéder à la réussite : Ses parents. Elle paya alors les soins de sa mère, qui fut en pleine forme le mois d’après. Elle leur offrit également 150.000 chacun, afin de leur faire profiter d’une bonne retraite pour le restant de leur vie. Ses parents approchant les 60 ans, cette retraite était bienvenue. Ils purent s’acheter une véritable maison, plus confortable que leur chaumière, et profiter de manière paisible de leur vie.

Elinwë, elle, décida de s’acheter une maison à 30.000 Kamas, et de commencer à voyager afin de trouver une école qui voudrait de ses enseignements. Cependant, les horaires des écoles ne lui plaisaient pas, alors elle décida d’être professeur honoraire en université, en plus d’être professeur à domicile, à bas tarifs.

Mais, ce qu’elle aimait le plus, c’était voyager et découvrir de nouvelles choses.